Blog

Les mystères du Tarot des Visconti-Sforza

Posté par:

Objet symbolique, cartes ayant traversées les époques ou support de divination : le Tarot des Visconti-Sforza détient ses propres secrets, dont quelques-uns sont toujours en suspens.

Historique, caractéristiques et composition : découvrez les mystères de cet instrument divinatoire…

Maîtrisez votre avenir financier grâce au Tarot de la Prospérité. Un tirage exclusif avec le Tarot Visconti-Sforza.
Historique

Le Tarot des Visconti-Sforza est un tarot divinatoire princier qui date du XVe siècle. Les Visconti appartiennent à une famille noble de Lombardie. De 1277 à 1447, ils règnent sur le duché de Milan. En 1447, lorsque le dernier duc Filippo Maria meurt, la République Ambrosienne fut instaurée dans la cité pour une période inférieure à trois ans. Aussi, Blanca Maria, fille naturelle de Filippo Maria, devait assurer la succession des Visconti à Milan. Elle épousa Francesco Sforza, qui était alors condottiere. Par ce mariage, ce dernier est devenu, en 1450, duc de Milan.
A l’occasion de cette union sacrée, Bonifacio Bembo – peintre italien et miniaturiste qui est né à Brescia en Lombardie – aurait réalisé les cartes qui composent le tarot Visconti-Sforza. Pourquoi un jeu de tarot en cadeau ? Il semblerait que se soit en souvenir du duc de Milan, Filippo Maria Visconti. En effet, cet homme cultivait une réelle passion pour le jeu et spécialement pour les cartes et les échecs.

Ses caractéristiques

Ce tarot a été imaginé et conçu autour d’une société au raffinement certain et de la noblesse où fête et élégance se manifestent. Le choix de la feuille d’or pour sa réalisation en témoigne.
De grande taille, chaque lame originale mesurerait 85mm X 175mm. Aussi, leur beauté et les moindres détails qui les illustrent n’échappent pas à ceux qui l’ont en main. Il se dégage de ces cartes, une atmosphère onirique dans laquelle des personnages sophistiqués apparaissent. Leurs lignes sont harmonieuses. Quant à leurs expressions, elles se veulent assez enfantines. Notons toutefois, que ces cartes originales n’ont ni de titre, ni même de nombre.
Sa composition

Ce tarot se compose de 78 lames. Seules 74 d’entre elles ont été retrouvées. Les quatre – qu’il manque au jeu et qui n’ont jamais été retrouvées – sont : le Diable, la Tour, le 3 d’Epée, et le Cavalier de Deniers.
Au XVIIe siècle, le conte Alessandro Colleoni de Bergame est détenteur de ces cartes. Celui-ci se laisse convaincre par son ami le conte Francesco Baglioni de lui en vendre 26. Lorsque ce dernier meurt, les cartes sont alors remises à l’Académie Carrera (Italie) au grand désespoir du conte Alessandro Colleoni de Bergame qui n’a de ce fait pas pu les récupérer.
Aujourd’hui, les cartes originales ne sont plus regroupées en un même lieu :
– 35 d’entre elles sont à la Pierpont Morgan Library de New York (Etats-Unis),
– 26 sont à l’Academia Carrara de Bergame (Italie),
– 13 font partie de collection privée de la famille Colleoni de Bergame (Italie),
– 4 sont encore introuvables…
Pour combler ce vide autour des quatre lames égarées, il a fallu imaginer des cartes dans le même esprit en se basant sur les originales. Pour cela, l’objectif était de recréer le style de l’époque à savoir élégant, minutieux dans les détails et qui serait bien évidemment en harmonie avec le reste des cartes.

Si un jour vous trouvez ces grandes cartes anciennes, ne les jetez pas et surtout ne soyez pas terrifié par le Diable qui illustre l’une d’elle. Qui sait, peut-être qu’elles réapparaîtront un jour pour le plus grand bonheur de celle ou celui qui mettra la main dessus…

0